PREVIEW

MARIA CHAPDELAINE

Maria Chapdelaine par Louis Hémon. Annoté par G.R. McConnell, M.A. 148 pages, illustré. ISBN 0-88510-090-5 Maria Chapdelaine, a été traduit en dix-huit langues et publié dans vingt-cinq pays. L'ouvrage est devenu un classique authentique où; se retrouve l'image fidèle des défis qu'affrontaient, au début du XXe siècle, les pionniers du Nord du Québec. Écrit avec sympathie, charme et poésie, Maria Chapdelaine est beaucoup plus qu'une poignante histoire d'amour. C'est l'épopée d'un peuple volontaire et courageux qui comprend et accepte sa destinée. L'histoire de Maria est aussi l'histoire d'une culture. Selon certains, l'auteur n'a pas donné au prétendant de Maria le nom de François Paradis par hasard. Ainsi, François (Français) rappelle la Liberté française et celle souhaitée par le peuple canadien-français de l'époque, et Paradis une aspiration générale dans cette région si rude du Lac-Saint-Jean avec ses hivers longs et rigoureux. Pour rendre Maria Chapdelaine accessible aux étudiants, nous avons légèrement abrégé le texte du roman. Nous avons toutefois soigneusement veillé à garder la saveur originale de l'ouvrage et n'avons écarté que les passages de peu d'utilité pour le développement de l'intrigue ou l'évolution des personnages. Des notes en bas de pages clarifient certains mots et expressions. En fin de volume, un glossaire bilingue reprend les mots difficiles; y figurent également les canadianismes — signalés par une feuille d'érable— et leur équivalent en français standard. Nous sommes à la fois heureux et fiers d'office cette nouvelle édition du classique de Louis Hémon aux étudiants de français, convaincus que ce grand roman les captivera tout autant qu'il captiva des centaines de milliers de leurs prédécesseurs depuis. L'auteur Louis Hémon arrive de France en 1911. Il travaille à Montréal dans une compagnie d'assurances vie, puis comme homme engagé chez un fermier de Péribonka, qu'il quitte pour aller au Manitoba. Il s'arrête à Saint-Gidéon à l'Hôtel Tremblay. C'est là qu'il écrit son roman Maria Chapdelaine. Il meurt le 8 juillet à Chapleau, en Ontario, heurté par une locomotive.